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CCT 109 : le droit de connaitre les motifs de son licenciement et l’interdiction de licenciement manifestement déraisonnable

by Martin Deliegeon 10 mars 2020in Catégorie 1

CCT 109 : le droit de connaitre les motifs de son licenciement et l’interdiction de licenciement manifestement déraisonnable

 

La convention collective de travail n°109 a introduit une obligation générale de motivation formelle du licenciement et une interdiction de licenciement manifestement déraisonnable.

Cette convention collective de travail ne s’applique qu’aux employeurs du secteur privé et à ses travailleurs.

 

  • Obligation de motivation formelle

La CCT n°109 prévoit le droit pour le travailleur qui est licencié de connaitre les motifs de son licenciement. Le travailleur peut demander, par lettre recommandée les motifs de son licenciement. Il dispose pour ce faire d’un  délai  de  2  mois  à  dater  de  la  rupture  effective  de  son  contrat. Le travailleur qui est licencié moyennant notification d’un délai de préavis dispose, lui, d’un délai de 6 mois à dater de la notification du congé assorti du préavis, sans toutefois que ce délai puisse dépasser 2 mois après la rupture effective de son contrat.

L’employeur n’a pas d’obligation systématique de motiver une décision de licenciement.

L’employeur qui reçoit une demande de motivation dispose d’un délai de deux mois pour communiquer les motifs du licenciement au travailleur.  S’il ne les communique pas, ou s’il ne respecte pas le délai, dans ce cas, l’employeur sera condamné à payer une amende civile forfaitaire de 2 semaines de rémunération.

L’employeur peut transmettre par écrit d’initiative les motifs du licenciement. En tel cas, il ne sera pas dans l’obligation de répondre à la demande de motivation adressée par le travailleur.

 

  • Licenciement manifestement déraisonnable

Deux conditions doivent être remplies pour se trouver face à un licenciement manifestement déraisonnable :

  1. Il doit être basé sur des motifs étrangers à l’aptitude ou la conduite du travailleur ou qui ne sont pas liés aux nécessités de fonctionnement de l’entreprise
  2. Il ne doit pas avoir été décidé par un employeur normal et prudent.

Le pouvoir d’appréciation du juge est marginal. Le juge ne doit sanctionner la décision que s’il est évident qu’un employeur normalement prudent et diligent n’aurait jamais pris cette décision.

Si tel est le cas, l’employeur sera redevable d’une indemnisation au travailleur correspondant  au minimum à 3 semaines de rémunération et au maximum à 17 semaines de rémunération.

Attention, l’indemnité n’est pas cumulable avec des indemnités liées à des protections spécifiques contre le licenciement.

 

Philippe DEGREVE

 

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La parole de l’enfant dans la procédure civile : entre mythe et réalité !

by Martin Deliegeon 24 février 2020in Catégorie 1

La parole de l’enfant dans la procédure civile : entre mythe et réalité !

Nombreux sont ceux qui pensent que leur enfant dans le cadre d’une séparation, a le droit de CHOISIR son lieu d’hébergement une fois qu’il a atteint l’âge de 12 ans.

En réalité, l’enfant n’a aucun pouvoir de décision.

Concernant sa situation familiale, le mineur de moins de 12 ans est entendu à sa demande, à la demande des parties, du ministère public ou d’office par le juge. L’enfant qui a atteint l’âge de 12 ans est quant à lui, informé d’office par le juge de son droit à être entendu (article 1004/1 du code judiciaire).

Certes, le mineur est invité à exprimer son opinion mais le juge qui tiendra compte de l’intérêt de l’enfant pour prendre sa décision, n’est pas tenu de suivre son point de vue.

Quelles qu’en soient les raisons ou les circonstances, la séparation de ses parents a un impact non-négligeable sur la vie d’un enfant.

Son audition peut lui permettre de relater ce qui est important pour lui ou ce qui le met en difficulté, mais aussi ce qui peut être difficile à exprimer directement auprès de ses parents.

Il est dès lors, très important que chaque parent en veillant à ne pas l’influencer, puisse clarifier auprès de son enfant les enjeux de son audition afin d’éviter de lui faire croire que le jugement rencontrera nécessairement son désir.

Sophie BRUYRE

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